MAJ 25/05/2021 : Ce qui change en pratique
MAJ 02/05/2022 Communiqué du CNPARMPO
Décret n° 2022-690 du 26 avril 2022 relatif aux conditions d'implantation de l'activité de soins critiques le texte en ligne
Décret n° 2022-694 du 26 avril 2022 relatif aux conditions techniques de fonctionnement de l'activité de soins critiques le texte en ligne
Arrêté du 26 avril 2022 modifiant l'arrêté du 4 août 2006 fixant l'activité minimale annuelle des unités de réanimation pédiatrique et de réanimation pédiatrique spécialisée le texte en ligne
Réforme des soins critiques
Décrets du 26 avril 2022 publiés au JORF n°0098 du 27 avril 2022 avec application au 1er juin 2022
Les décrets s’intéressent aux soins critiques au sens large, du secteur de la réanimation jusqu’aux soins intensifs de spécialité cardiologique, en passant par les secteurs de soins intensifs post chirurgicaux.
Ce qui change en pratique par rapport au précédent décret de 2002 :
Pour la réanimation :
La typologie des patients reste la même (patient présentant au moins une défaillance), capacité minimum 8 lits, avec un objectif de 10 lits à terme.
Permanence des soins en journée : 2 médecins pour garantir la collégialité des décisions.
Personnel non médical : ratio espéré à terme (après évaluation) d’une infirmière pour 2 patients de réanimation.
Pour les soins intensifs post opératoires que nous connaissons actuellement :
La typologie des patients reste la même (pour rappel patient à risque de défaillance)
Les nouveaux intitulés :
- Soins intensifs polyvalents s’ils sont adossés à une réanimation dans le même établissement. La permanence des soins la journée et la nuit répond aux critères ci-dessus.
- Soins intensifs polyvalents dérogatoires : Ils sont isolés, sans réanimation dans l’établissement.
Concernant ces Soins Intensifs Polyvalents Derogatoires (nos ex « Soins Continus ») la permanence des soins la journée est assurée par un médecin compétent en soins critiques.
La permanence des soins en dehors des services de jours est assurée par un médecin de recours présent sur site (justifiant d’une formation ou d’une expérience en soins critiques) et une astreinte opérationnelle (médecin en soins critiques)
C’est le changement majeur pour nos ex-soins intensifs post chirurgicaux : la nécessité d’un médecin de recours, qui peut être l’AR de garde en maternité ou l’urgentiste de la porte de l’établissement.
Sans possibilité de médecin de recours, pour la prise en charge de chirurgie lourde chez des patients fragiles, le concept de soins renforcés est en cours de formalisation.
Dr Stéphane Petit-Maire, collège réanimation du SNARF
Décret n° 2022-690 du 26 avril 2022 relatif aux conditions d'implantation de l'activité de soins critiques le texte en ligne
Décret n° 2022-694 du 26 avril 2022 relatif aux conditions techniques de fonctionnement de l'activité de soins critiques le texte en ligne
Association de gestion
et de prévention du risque anesthésique, organisation
de journées de formations accréditées.