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La controverse enfle depuis quelques jours entre les médecins anesthésistes-réanimateurs (MAR) et les praticiens de médecine intensive et réanimation (MIR). En cause : des données présentées par le Pr Éric Maury, président de la Société de réanimation de langue française (SRLF), lors de sa récente audition devant la commission d'enquête du Sénat sur l'épidémie, qui suggèrent une mortalité supérieure de patients Covid dans une unité gérée par des anesthésistes-réanimateurs.
Article publié dans La Dépêche du Midi avec l'interview du Dr Etienne Fourquet, Président du SNARF
Dans un rapport, la Haute Autorité de santé livre des pistes pour sécuriser le parcours des patients lors d'une chirurgie de la cataracte. Les anesthésistes-réanimateurs font savoir leur opposition à cette proposition.
Publié le 22/06/20 - 17h32
Mobilisés «en 72 heures» pendant la crise sanitaire, ces libéraux venus en renfort, à l’image de Jennifer, qui a coordonné l’ouverture du centre Covid-19 de Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne), ne décolèrent pas.
« Comparé aux hospitaliers qui ont leur salaire, les gardes et la prime pour l'effort Covid, les libéraux n'ont rien de tout ça, confirme le Dr Pierre Lanot, secrétaire général du syndicat des anesthésistes réanimateurs de France. Avec l'aide de l'ARS qui nous a bien soutenu, on a obtenu une compensation pour ceux qui ont participé à l'effort Covid. C'est très bien, c'est validé, mais après il faut le mettre en place et ça va être un peu long car en Ile-de-France, 60 à 70 établissements sont concernés. »
Le Dr Étienne Fourquet, 50 ans, a été élu le 2 juin à la tête du syndicat national des anesthésistes-réanimateurs (SNARF). Libéral près de Lyon, le spécialiste veut prendre à bras-le-corps les dossiers tarifaires.
Avec le déconfinement, le retour à l'activité normale s'avère plus compliqué que prévu pour les établissements confrontés à une pénurie de médicaments et aux consignes parfois floues des autorités de tutelle. D'autant que l'hypothèse d'une deuxième vague épidémique plane toujours.
Ils ont fait leurs études sur les mêmes bancs, exercent parfois à quelques centaines de mètres les uns des autres mais ne se parlent peu ou plus depuis qu'ils ont choisi pour les uns le public, pour les autres le privé. La crise sanitaire a cassé la brisure traditionnelle entre les médecins des hôpitaux et des cliniques qui, sur tout le territoire, ont collaboré avec succès pour prendre en charge tous les patients, Covid ou non.
Instauré dans les établissements de santé mi-mars pour libérer un maximum de lits de réanimation, le « plan blanc élargi » a vécu, s'impatientent praticiens libéraux et cliniques. Dans un communiqué commun, une dizaine de syndicats* du secteur libéral exigent la levée sécurisée des plans blancs dans les établissements et une « pleine »reprise des soins dans des conditions sécurisées. Ils estiment que « différer les soins ou y renoncer peut avoir des conséquences graves sur l’état de santé de la population ».
Au cœur de la crise, praticiens libéraux et soignants intérimaires sont mobilisés. Mais ils dénoncent et craignent des inégalités de traitement, entre absence de cotation des gardes des uns et exclusion des dispositifs de prime pour les autres.
Association de gestion
et de prévention du risque anesthésique, organisation
de journées de formations accréditées.