08/04 Le Progrès Covid-19 : une troisième vague au goût amer déferle "Mais du côté des médecins du privé, la mesure, qui avait déjà été difficile à avaler lors de la 2e vague, ne passe plus. « Elle est où l’égalité ? Et l’équité ? Seules 10% des infirmières de réanimation sont en libéral. L’effort à fournir n’est pas égalitaire. On ne fait pas le même métier que le public mais on veut nous imposer les mêmes contraintes. C’est une vraie méconnaissance de notre secteur. Nous faisons 60% de la chirurgie ambulatoire. Arrêter 100 % de la chirurgie, ça ne veut rien dire. Renoncer à des soins pour un patient, c’est inaudible », déplore le Dr Étienne Fourquet, médecin à la clinique du Val d’Ouest et président du syndicat national des anesthésistes-réanimateurs (Snarf)."
07/04 BFMTV Journal de 6h45 Interview du Dr Julien CABATON Secrétaire général adjoint du SNARF (déprogrammation de toutes les interventions en AURA)
04/04 CNEWS journal de 7h Interview du Dr Etienne FOURQUET
01/04 Le Parisien 10 000 lits de réanimation, est-ce vraiment possible ? « Ce chiffre de 10 000, c’est celui sur lequel on travaille depuis la première vague, souligne Étienne Fourquet, président du Syndicat national des anesthésistes réanimateurs de France (Snarf), le plus optimiste des interlocuteurs que nous avons contactés. Cela consiste à doubler le nombre de lits existant initialement. Cela a déjà été fait à Marseille, qui a atteint un taux d’occupation de près de 195 %. Il faut pousser les murs et trouver le personnel. C’est ce dernier point le plus difficile. Il faut en permanence un infirmer pour deux patients dans un service de réanimation Covid. »
24/03 CNEWS ÎLE-DE-FRANCE : LES RÉANIMATIONS SATURÉES, DE NOUVELLES OPÉRATIONS DÉPROGRAMMÉES "Sans oublier que les déprogrammations d'opérations peuvent avoir des conséquences très lourdes sur la santé des malades. «A terme, cela entraîne un risque de sur-hospitalisation et de sur-mortalité. Mieux vaut retirer un polype en prévention que soigner un cancer», avait souligné à Cnews le docteur Etienne Fourquet, président du Syndicat des anesthésistes-réanimateurs."
18/03 La dépêche du Midi Transferts de patients du Covid-19 : cette mesure est-elle vraiment efficace ? "Étienne Fourquet va dans le même sens. "Il y a assez peu de candidats au transfert. Pendant le transport, un patient qui est intubé et ventilé peut très vite décompenser", détaille le président du syndicat national des anesthésistes réanimateurs de France (SNARF)."
10/03 CNews OCCUPATION DES RÉANIMATIONS : POURQUOI LA SITUATION EST PRÉOCCUPANTE EN ILE-DE-FRANCE
La controverse enfle depuis quelques jours entre les médecins anesthésistes-réanimateurs (MAR) et les praticiens de médecine intensive et réanimation (MIR). En cause : des données présentées par le Pr Éric Maury, président de la Société de réanimation de langue française (SRLF), lors de sa récente audition devant la commission d'enquête du Sénat sur l'épidémie, qui suggèrent une mortalité supérieure de patients Covid dans une unité gérée par des anesthésistes-réanimateurs.
Article publié dans La Dépêche du Midi avec l'interview du Dr Etienne Fourquet, Président du SNARF
Dans un rapport, la Haute Autorité de santé livre des pistes pour sécuriser le parcours des patients lors d'une chirurgie de la cataracte. Les anesthésistes-réanimateurs font savoir leur opposition à cette proposition.
Publié le 22/06/20 - 17h32
Mobilisés «en 72 heures» pendant la crise sanitaire, ces libéraux venus en renfort, à l’image de Jennifer, qui a coordonné l’ouverture du centre Covid-19 de Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne), ne décolèrent pas.
« Comparé aux hospitaliers qui ont leur salaire, les gardes et la prime pour l'effort Covid, les libéraux n'ont rien de tout ça, confirme le Dr Pierre Lanot, secrétaire général du syndicat des anesthésistes réanimateurs de France. Avec l'aide de l'ARS qui nous a bien soutenu, on a obtenu une compensation pour ceux qui ont participé à l'effort Covid. C'est très bien, c'est validé, mais après il faut le mettre en place et ça va être un peu long car en Ile-de-France, 60 à 70 établissements sont concernés. »
Le Dr Étienne Fourquet, 50 ans, a été élu le 2 juin à la tête du syndicat national des anesthésistes-réanimateurs (SNARF). Libéral près de Lyon, le spécialiste veut prendre à bras-le-corps les dossiers tarifaires.
Avec le déconfinement, le retour à l'activité normale s'avère plus compliqué que prévu pour les établissements confrontés à une pénurie de médicaments et aux consignes parfois floues des autorités de tutelle. D'autant que l'hypothèse d'une deuxième vague épidémique plane toujours.
Ils ont fait leurs études sur les mêmes bancs, exercent parfois à quelques centaines de mètres les uns des autres mais ne se parlent peu ou plus depuis qu'ils ont choisi pour les uns le public, pour les autres le privé. La crise sanitaire a cassé la brisure traditionnelle entre les médecins des hôpitaux et des cliniques qui, sur tout le territoire, ont collaboré avec succès pour prendre en charge tous les patients, Covid ou non.
Instauré dans les établissements de santé mi-mars pour libérer un maximum de lits de réanimation, le « plan blanc élargi » a vécu, s'impatientent praticiens libéraux et cliniques. Dans un communiqué commun, une dizaine de syndicats* du secteur libéral exigent la levée sécurisée des plans blancs dans les établissements et une « pleine »reprise des soins dans des conditions sécurisées. Ils estiment que « différer les soins ou y renoncer peut avoir des conséquences graves sur l’état de santé de la population ».
Au cœur de la crise, praticiens libéraux et soignants intérimaires sont mobilisés. Mais ils dénoncent et craignent des inégalités de traitement, entre absence de cotation des gardes des uns et exclusion des dispositifs de prime pour les autres.