Il serait facile d'énumérer comme une liste à la Prévert l'ensemble des actions de déminages que nous menons chaque instant. Il serait facile de vous dresser un tableau de l'ensemble des menaces qui entourent notre profession et notre exercice. Vous êtes tous informés et vous suivez avec attention nos actions.
C'est pourquoi, plutôt que d'assombrir le tableau, nous souhaitons à toutes et tous de trouver dans l'exercice de notre merveilleux métier la sérénité, l'accomplissement et la satisfaction. Ce n'est ni un sacerdoce ni un dévouement mais un véritable service renouvelé jour après jour 24H/ 24.
C'est dans la réalisation sécurisée, dans le travail en équipe en délégation sans transfert de tâche, dans le maintien des compétences, dans la gestion du risque et surtout dans la satisfaction du travail accompli auprès des patients que se trouve notre raison d'être.
Tous nos vœux vous accompagnent pour 2023
Le président, Le conseil d'administration du SNARF
Leur mot d'ordre : Mobilisons nous aujourd’hui pour le système de santé de demain
#NONàlacoercition
La newsletter du SNARF du mardi 3 mai 2022
Le mois d'avril aura été celui des élections, avec en plus de celle du Président de la République, deux élections majeures dans la vie de l'anesthésie-réanimation française que le SNARF tient à saluer : (lire la suite)
C'est la double peine des honoraires en établissement de santé pour les praticiens : au sortir de la crise COVID, alors que les établissements de santé peinent à recruter du personnel pour maintenir l'activité à niveau, les honoraires des praticiens sont bloqués depuis plus d'un mois.
L'article du Quotidien du Médecin
MAJ 8 avril 2022 : tarifs publiés au JO Le texte
Chers adhérents,
Le conseil d'administration se joint à moi pour vous présenter nos meilleurs vœux pour l'année 2022.
Qu'elle apporte à tous la sérénité, la réussite et prospérité, dans l'exercice de notre formidable profession. Qu'elle permette à chacun de trouver l'équilibre face aux différentes épreuves qui nous attendent.
2021 aura atteint des sommets en terme de paradoxes et d'injonctions contradictoires. 2022 semble partie sur le même rythme avec la poursuite des déprogrammations préventives massives demandées par certaines ARS. Comment en quelques vagues successives avons-nous accumulé près de 6 mois de déprogrammations et de retards de prise en charge de la chirurgie réglée de patients dont la perte de chance devient de plus en plus manifeste ?
Monsieur le Ministre des Solidarités et de la Santé,
Le rapport de l’IGAS « Trajectoires pour de nouveaux partages de compétences entre professionnels de santé », rendu public le 5 janvier 2022, répond à une lettre de mission que vous lui avez adressée sur les dispositifs de partage de compétences entre professionnels et sur l’ouverture de la pratique avancée, notamment concernant les Infirmiers Anesthésistes Diplômés d’Etat (IADE). Le Conseil National Professionnel d’Anesthésie-Réanimation et Médecine Péri Opératoire (CNP ARMPO) met en garde sur les insuffisances majeures de ce rapport, qui ne peut en aucun cas être considéré comme base de travail législatif ou règlementaire.
Le 2 novembre 2021, les Infirmiers Anesthésistes Diplômés d’Etat (IADEs) ont déposé un préavis de grève pour une « reconnaissance législative, réglementaire et financière de leur profession à hauteur de leur niveau de formation, de pratique et de responsabilité professionnelle ». Si la spécialité anesthésie-réanimation ne peut que soutenir sans réserve une reconnaissance institutionnelle des IADEs au niveau de connaissances et de compétences significativement supérieur à celui des Infirmiers Diplômés d’État, la question de la pratique avancée - telle qu’elle est définie dans la loi en France - ne répond pas à l’attente de reconnaissance statutaire et est en contradiction avec leur exercice quotidien. Le communiqué
La garantie de chiffre d'affaires offerte par le gouvernement aux établissements de santé pendant la crise COVID, nécessaire à la prise en charge adaptée des patients, a eu pour effet de fragiliser la position des praticiens exerçant dans ces mêmes établissements.
Nous avons tous l'habitude, lorsqu'arrivent les négociations conventionnelles, de disparaître des radars de la CNAM. L'anesthésie-réanimation sert au mieux de variable d'ajustement à la baisse.
Le message de l'ancien directeur général Mr Revel, au début de la crise Covid et lors de la mise en place des mesures d'accompagnement, était particulièrement clair : "la caisse n'a pas pour vocation à assurer le chiffre d'affaire des praticiens". L'avenant 9 en négociation actuellement est du même acabit.
Chers collègues, chers adhérents, mesdames et messieurs les membres du conseil d’administration.
Je tiens à vous remercier pour votre confiance et pour votre engagement constant pour le syndicat. Cette prise de parole du président, toute formelle soit elle, est la vôtre. Sans vous, rien ne se ferait.